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Aide , informations juridiques et légales pour lycées collèges écoles,

Quand "l'éducatif" s'invite aux tables des écoles, collèges, lycées c'est aussi Egalim

Jamais je n'aurais cru cela. Ce blog existe depuis 1 an et demi et je tiens les statistiques à jour , au doigt comme à l'oeil. La série d'articles les plus lus, j'en aurais perdu mon salaire si j'avais fait un pari, est celle sur la Loi Égalim. Et crac le salon de l'agriculture, et ping le ministre Didier Guillaume et boum une nouvelle couche dans les assiettes des écoles, collèges, lycées, les Perdir quant à eux se couvrant des toques des décideurs de la tambouille scolaire.

Interdiction du plastique, repas dit "végétarien", produits bio, lutte contre le gaspillage alimentaire... La loi Egalim comporte de nombreuses mesures pour la restauration collective. Certaines sont d'ores et déjà en vigueur, d'autres entreront en application dans les mois à venir.

Les services de restauration scolaire , les services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans,  dont les collectivités territoriales, mais aussi et encore des établissements l'assument seuls, ont la charge doivent proposer, au 1er janvier 2022, au moins 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques.

Il s'agit des produits  :

Pour les écoles, ce sont les communes ou groupements de communes qui vont faire "le job". Dans les collèges les départements et les lycées les régions. Mais il subsiste encore des EPLE, voire "autonome" vis à vis de leur collectivité de rattachement quant à l'assiette. Donc là, gestionnaire et Perdir feront le job. Presque donc un cauchemar en cuisine.

Mais qui dit Égalim dit Loi et qui dit Loi dit que les Perdir, même s'ils ne font pas toujours le job devront, comme garant de l'État, mettre leur nez dans les recettes concoctées par les "tops chefs" de services de restauration.

Bon 2022 c'est dans deux ans.

Les gestionnaires des restaurants collectifs (pas les gestionnaires des EPLE mais ceux des services de restauration scolaires dans les communes, groupements, départements ou régions sont tenus de présenter à leurs structures dirigeantes (les élus ...) un plan pluriannuel de diversification de protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales dans les repas qu’ils proposent.

À titre expérimental, pendant deux ans, les gestionnaires de tous les restaurants collectifs scolaires (publics ou privés) sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu dit "végétarien", c'est à dire composé de protéines végétales pouvant aussi comporter des légumineuses, des céréales, œufs, et/ou des produits laitiers. Le souci étant que cela a été abondamment répandu dans les médias, ce sont les directrices, directeurs d'écoles, chefs d'établissements qui vont devoir répondre aux "interpellations" des usagers (en clair les représentants de parents) dans les différents Conseils qu'ils président. 

Autant être "au fait" de certaines dates, obligations déjà en cours, ou en cours tout court ou à venir :

Au plus tard le 1er janvier 2020, la mise à disposition des ustensiles à usage unique en matière plastique (sauf ceux compostables en compostage domestique et constitués, pour tout ou partie, de matières biosourcées) suivants est interdite gobelets, verres, assiettes, pailles, couverts, piques à steak, couvercles à verre, plateaux-repas, pots à glace, saladiers, boîtes et bâtonnets mélangeurs pour boissons. Les bouteilles d'eau en plastique sont interdites au plus tard le 1er janvier 2020 en restauration scolaire. Et pareil pour les fêtes d'écoles, les anniversaires et autres turpitudes pseudo-pédagogiques ...
 

Au plus tard le 1er janvier 2025, l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe ou de service en matière plastique est interdite dans les services de restauration collective d’établissements scolaires et universitaires, ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans.

Depuis du 21 octobre 2019, l’obligation de mettre en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire est étendue aux opérateurs de la restauration collective. 

Par ailleurs, l’interdiction de rendre impropres à la consommation les excédents alimentaires encore consommables est étendue à la restauration collective à partir du 1er janvier 2020 (amende de 3 750 €). Et donc si on ne rend pas impropre, on doit en "faire don" ... et qui dit don dit humanitaire et les ONG sans oublier quelques abbés Pierre.

Et comme on parle de restauration, on parle d'École et le volet pédagogique n'a pas été oublié pour une école qui peine nous dit "Pisa" : "Le voeu de l' Union européenne, est de favoriser la distribution de produits de qualité en y associant une action éducative obligatoire. Il s'agit d'améliorer les habitudes alimentaires des élèves et leur connaissance des filières et des produits agricoles et agroalimentaires. Son objectif : atteindre un approvisionnement de 50% de produits de qualité et durables en restauration collective d'ici 2022. Seuls sont concernés les restaurants collectifs scolaires, de la maternelle au lycée.

A quand les établissements classés avec des "étoiles" et des Perdir meilleurs ouvriers de France.  Molière disait : "vit-on pour manger ou manger pour vivre".

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